Prochaines séances
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LES NEUF REINES + 13h30
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LES FILLES DU NIL + 13h40
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SARIRI + 14h15
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LA CONVOCATION + 15h40
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THE BRUTALIST + 15h50
Les immanquables du Cosmo
Documentariste, Marianna Brennand a engagé un long travail d’enquête au sujet de violences sexuelles subies par des adolescentes dans le Nord du Brésil. Par le biais de la fiction et la puissance de la mise en scène, elle compose un récit à la fois délicat et profond qui permet de traiter cette problématique avec justesse.
Black box diaries dévoile autant la réalité du viol que les défaillances d’un système patriarcal qui protège les coupables. Par son témoignage, puissant cri de révolte et dénonciation cinglante du système oppressif, Shiori Ito est devenue une porte-parole mondiale de la lutte contre la violence faite aux femmes et la culture du silence.
Dans un réquisitoire tranchant, Guan Hu montre l’insignifiance généralisée des vies animales et humaines face à l’obsession de la fierté nationale et aux opportunités éphémères d'enrichissement. Black dog ouvre d’incroyables horizons de cinéma : il en jaillit une force poétique inexprimable qui nous amène lentement en apesanteur...
Carine Tardieu orchestre avec délicatesse une valse des sentiments, des liens qui se nouent, évoluent, se resserrent ou se défont. Sa narration chorale, fluide et imprévisible, laisse tout simplement l'humain et la vraie vie prendre toute la place à l'écran : entre sourires et larmes, son film est aussi déchirant qu'attachant.
Voici un film massif sous bien des aspects : durée, thématiques, scénario, mise en scène... Une fresque d'une telle ampleur est chose rare : si The brutalist est porteur de grandes promesses, il donne le vertige de les tenir. Face à ce travail d’orfèvre, nous voilà extatiques, avec aux lèvres un terme plus que jamais approprié : monumental !
Après Johnny Cash dans Walk the line, James Mangold conte les débuts de Bob Dylan avec un raffinement discret. La proximité de la caméra, la reconstitution d’époque et, surtout, la performance vocale, musicale et dramatique de Timothée Chalamet, créent une immédiateté telle qu’on a l’impression de vivre l’Histoire en direct.
Ce film sans parole, visuellement somptueux, s'adresse tout autant aux adultes qu'aux enfants : chacun.e y trouvera de multiples raisons de s'émerveiller. Impressionnante et divertissante, cette course folle à travers les éléments déchaînés est d'une beauté renversante. Let's go with the Flow, miaow !
Il y a un truc vraiment chouette avec le cinéma : c'est un remède idéal pour lutter contre le spleen hivernal ! Nous quittons doucement ces quelques mois au cours desquels la vie semble ralentir et les sources de distractions s'amenuiser. Une saison un peu triste de laquelle, pour être honnête, nous sortons heureux ! Parce que l'hiver, définitivement, est propice au cinéma : les propositions sont riches et vous y répondez en nombre, retrouvant le goût de la découverte et renouant avec le plaisir de la curiosité. Non, vraiment, grâce à vous, le spleen hivernal n'a pas de prise sur nous. Ce que nous craignons plutôt, c'est le coup de mou printanier, le cafard estival : ce moment terrible où, au moindre rayon de soleil, l'appel du grand air et des terrasses animées vous détourne des salles obscures et espace subrepticement vos visites. Aussi, afin d’éviter de sombrer dans la déprime des beaux jours, nous avons mis les bouchées doubles pour vous attirer jusqu'à nous avec quelques appâts cinématographiques irrésistibles...
Du côté des films, commençons par celui qui ouvre ce Fanzine : Au pays de nos frères – récit divisé en trois mouvements pour évoquer le sort des immigrés afghans en Iran – est une preuve éclatante du pouvoir du cinéma dans un pays qui tente pourtant de le museler. Dans Mikado, ensuite, la réalisatrice Baya Kasmi se libère du carcan de la comédie pour oser aller brillamment vers l'intime et l'émotion. Dominique Baumard, lui, utilise tous les ressorts de la comédie pour mettre en scène dans Les règles de l'art un fait divers incroyablement rocambolesque et pourtant véridique. Avec le deuxième volet de sa fresque documentaire consacrée aux ateliers textiles de Zhili, Jeunesse (les tourments), Wang Bing dresse un portrait percutant des conditions de travail d’ouvriers chinois. Tim Mielants, enfin, aborde dans Tu ne mentiras point les couvents de la Madeleine en suivant la lente prise de conscience d'un père de famille, subtilement incarné par Cillian Murphy. Le panorama sera complété par diverses propositions : dans Bergers, un idéaliste canadien quitte tout pour le pastoralisme provençal ; avec Les linceuls, David Cronenberg fait son retour dans une oeuvre plus cérébrale qu'à l’accoutumée ; The gazer, un thriller paranoïaque autour d'une protagoniste atteinte de dyschronométrie ; Oxana, évocation de la vie d'Oksana Chatchko, artiste, activiste et fondatrice du mouvement des Femen.
En ce qui concerne les séances spéciales, Avril est désormais le mois du génial festival Grindhouse Paradise : cinq jours de folies cinématographiques autour d'oeuvres transcendant les limites de la réalité (fantastique, thriller, science-fiction, horreur...). Nous participerons également à Libre en Fête avec la projection d'Ailleurs, premier film du réalisateur de Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau, et au Printemps Lesbien pour une soirée consacrée à l'écrivaine, critique de danse, performeuse et féministe radicale Jill Johnston (JJ). Nos rendez-vous réguliers seront de la partie – le Cosmo-Club d'Adrien Lacombe avec Bergers et une séance Folie Curieuse autour de Tu ne mentiras point – avant d'inaugurer un nouveau cycle consacré à l'histoire des luttes féministes avec les films Oxana et L'une chante, l'autre pas et d'accueillir la première édition du Festival Esclavage et Cinéma. Les plus jeunes auront également leurs animations : un jeu pour gagner un diplôme de cinéphile avant Au fil de l'eau et une séance Ciné-doudou d'Animo Rigolo.
Pour terminer, notre case Rétro-Cosmo vous permettra de (re)découvrir l'oppressant Requiem for a dream et le ludique Les neuf reines, ou de prolonger la Saison Frederick Wiseman avec deux diptyques documentaires, High School et Domestic violence.
Le Cosmo, comment ça marche ?
Nos tarifs
Tarif normal
8€
(Tarif moins de 14 ans : 4,50€)
Abonnements
55€
Le carnet de 10 entrées non-nominatives, valables éternellement au Cosmo et dans tous les Utopia
Soit 5,50€ la place
« Happy-hours »
4,50€
• Le mercredi : toute la journée
• Tous les jours : les séances avant 13h (quand il y en a)
• Le mardi et le jeudi : les séances après 21h
Autres infos
Pas de retard
Nous ne diffusons pas de publicité, l’heure indiquée est celle du début de film. Soyez à l’heure : une fois le film commencé, nous ne vous laissons plus entrer en salle.
Vente des tickets
Vente des billets sur place uniquement pour les films en programmation régulière, vous pouvez acheter vos places pour toutes les séances de la journée.
Pour les séances spéciales (avant-premières, rencontres, etc), les tickets sont en vente une dizaine de jours avant la séance, sur place ou en ligne : la date de début des préventes est précisée sur la page présentant la séance.