REQUIEM FOR A DREAM

COPIE NUMÉRIQUE RESTAURÉE

INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

À l’extrême sud de Brooklyn, Coney island est un quartier populaire de New York donnant sur l’océan, l’horizon parfait pour s’imaginer une vie meilleure. Harry, sa petite-amie Marion et leur ami Tyrone rêvent effectivement de mieux. Pour l’instant, ils tuent le temps et trouvent l’extase par les drogues dures. Harry et Tyrone deviennent dealers pour satisfaire leurs addictions et engranger des revenus plus efficaces que d’emmener au préteur sur gages, encore et encore, le poste de télévision de la mère d’Harry. Cette dernière, veuve, vit seule et ne loupe jamais son émission favorite, un jeu télé auquel elle rêve obsessionnellement de participer. Elle mettrait alors sa plus belle robe, au placard depuis longtemps, mais elle doit maigrir pour cela. Heureusement, il existe des comprimés coupe-faim très performants...

Cela fait maintenant vingt-cinq ans qu’est arrivé en salles Requiem for a dream. Devenu immédiatement culte, il est le titre pavlovien par excellence dès qu’il s’agit d'évoquer un film traitant de l’addiction. Pour adapter le roman du génial Hubert Selby Jr – également co-scénariste – Darren Aronofsky n’est pas avare d’idées d’écriture, de mise en scène et surtout de montage pour rendre son film le plus viscéral possible. Pour cela, il est accompagné de deux quatuors : ses personnages en pleine descente aux enfers et le Kronos Quartet qui signe avec Clint Mansell une musique devenue indissociable d’une certaine idée de la noirceur inquiétante. Capsule temporelle du début des années 2000, Requiem for a dream est un film générationnel dont le propos reste d’actualité, nous alertant sur nos propres vulnérabilités et sur l’aliénation du monde moderne.

Avertissement : ce film comporte des scènes de violences physiques et/ou psychologiques pouvant heurter certaines personnes.