SKINAMARINK

Kevin et sa sœur Kaylee se réveillent au milieu de la nuit. Leur père a disparu, les fenêtres et les portes de la maison se sont volatilisées. Dans l'attente du retour des adultes, les heures s’étirent et se transforment en jours. Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls dans cette étrange maison : une voix d’enfant les appelle dans l’obscurité.

Cette production horrifico-expérimentale a fait s’affoler le box-office ricain en début d’année. D’abord déconcertante, avec ses plans fixes granuleux sur les espaces vides de la maison, la mise en scène de Kyle Edward Ball finit par opérer comme un piège : le rêve le plus inoffensif nous entraîne dans la peur la plus irrationnelle, le moindre objet du quotidien devient troublant, le moindre bruit est inquiétant. Un film d’horreur polarisant, unique en son genre.