JEUDI 23 MARS À 20H30
Avant-première en partenariat avec le groupe de Toulouse d'Amnesty international et l'association SNI (Soulèvement National Iranien)
(achetez vos places dès le 11/03)
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(Toutes nos excuses, la comédienne iranienne Zar Amir Ebrahimi initialement prévue a dû annuler sa venue en raison d'un tournage, et Samira Mokarami, protagoniste du film et ancienne co-détenue de Reyanneh Jabbari qui devait la remplacer, ne pourra pas non plus être présente en raison des grèves)
SEPT HIVERS À TÉHÉRAN
Du 23/03/2023 au 23/03/2023
C'est une histoire terrible, qui pourrait être à peine croyable vue de chez nous si le cinéma iranien ne nous avait pas déjà alertés sur la situation du pays, et si cette situation n'avait pas été confirmée par les événements politiques récents. Aujourd'hui, nous pouvons dire que nous savons. Après la vision de ce documentaire, nous pourrons dire que nous l'éprouvons.
Cette histoire, c'est celle de Reyhaneh Jabbari. Reyhaneh grandit à Téhéran dans une famille aimante et tournée vers les arts. Jeune femme moderne, elle a des rêves, des ambitions et travaille à mi-temps comme décoratrice d'intérieur. Après une discussion téléphonique dans un lieu public, un homme l'aborde et lui propose de s'occuper de la rénovation de son local professionnel. Le rendez-vous fixé s'avère être en réalité un guet-apens : il tente de la violer et Reyhaneh lui donne un coup de couteau pour se défendre. L'homme succombe peu après à ses blessures ; Reyhaneh est arrêtée et incarcérée. Elle passe cinquante huit jours sans aucun contact avec l'extérieur, ni avec sa famille ni avec un avocat. Un an et demi plus tard, elle est condamnée à mort.
À partir d'enregistrements audio et vidéo sortis clandestinement d'Iran, Sept hivers à Téhéran suit le combat de sa famille pour sauver Reyhaneh pendant ses sept années d'emprisonnement. Les témoignages de ses proches sont entrecoupés des lettres et des notes écrites par Reyhaneh depuis sa cellule : si elle en a lu certaines à sa mère par téléphone pour qu'elle puisse les enregistrer, d'autres sont interprétées par la comédienne Zar Amir Ebrahimi (Prix d'interprétation au dernier Festival de Cannes pour Les nuits de Mashhad). Sept hivers à Téhéran dresse ainsi le portrait d'une jeune femme libre écrasée par la loi islamique, devenue un symbole de la lutte pour les droits des femmes en Iran.