SAMEDI 1ER MARS À PARTIR DE 21H :
NUIT DAVID LYNCH
(Tarif unique : 25€ • achetez vos places dès le 15/02)
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C'est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de David Lynch. Depuis les débuts du Cosmo, ses films nous ont accompagnés, sans cesse redécouverts avec un plaisir intact. Nous avions envie pour lui rendre hommage d'un moment particulier, une forme de communion collective : cette nuit lui est donc consacrée et nous espérons la partager avec vous.
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De 21h jusqu'à l'aube : quatre films et quelques surprises, de quoi grignoter et beaucoup de café.
Pour nous accompagner, deux invité·es de marque : Maxime Lachaud, grand amoureux et fin connaisseur de l'oeuvre lynchienne, et Helena Patricio, actrice, chanteuse et directrice artistique du Château H, pour In Heaven, une performance éthérée, une invocation élégiaque à David Lynch et à son cinéma de l'éternité.
NUIT HOMMAGE À DAVID LYNCH
Du 01/03/2025 au 01/03/2025
DAVID LYNCH : THE ART LIFE
Documentaire de Jon Nguyen | USA • 2016 • 1h28 • VOSTF
Parcours dans l’enfance et les années de formation de David Lynch, The art life nous dévoile l’âme d’un peintre qui s’est retrouvé dans le cinéma un peu par hasard. Porté par la poésie des souvenirs racontés, le documentaire explore l’apprentissage d’une vision du monde qui donnera naissance à un des plus grands génies du septième art. Bien plus qu’un simple portrait d’artiste, le film questionne tout ce qui nous rend humain : la passion, les accidents de parcours, les désenchantements, les rencontres qui élèvent l’esprit, les images qui hantent et l’essence même du vivant. La grande force du réalisateur a été de capter un Lynch secret, pudique et terriblement touchant (le plan final vous fera couler une larme).
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ERASERHEAD
Un film de David Lynch | USA • 1977 • 1h29 • VOSTF
avec Jack Nance, Charlotte Stewart...
Un homme aux cheveux électriques doit s’occuper de sa progéniture monstrueuse dans un décor déprimant. Oeuvre mythique qui a longtemps tourné dans le milieu des Midnight Movies, ce premier film de David Lynch était aussi le préféré de Stanley Kubrick. D’une beauté formelle presque indépassable, l’influence de ce poème visuel a été phénoménale. Surréalisme, symbolisme érotique et horrifique, le film peut se prêter à toutes formes d’interprétations. C’est profondément triste et tellement magistral qu’aucune des oeuvres suivantes du maître de l’étrange n’atteindra cette excellence. Lynch dit lui-même que ce film a été « la plus belle chose de sa vie ».
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TWIN PEAKS : FIRE WALK WITH ME
Un film de David Lynch | USA • 1992 • 2h15 • VOSTF
avec Sheryl Lee, Kyle MacLachlan, Ray Wise, David Bowie...
Le cadavre d'une jeune femme est retrouvé dans la tranquille contrée de Deer Meadow... Dale Cooper et Chester Desmond, chargés de mener l’enquête, vont avoir bien du mal à démêler cette affaire dans laquelle tous les citoyens de la ville semblent impliqués. Un an plus tard, ce sont les sept derniers jours de Laura Palmer, qui se termineront par sa mort brutale...
Prequel à la célèbre série télévisée Twin Peaks, ce long-métrage étrange, sensuel et fascinant, peut être considéré comme le film le plus noir mais aussi le plus romantique réalisé par Lynch.
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MULHOLLAND DRIVE
Un film de David Lynch | USA • 2001 • 2h26 • VOSTF
avec Naomi Watts, Laura Harring, Robert Forster, Brent Briscoe...
Roman d’amour dans la cité des rêves, hommage vitriolé à Hollywood, cauchemar éveillé d’amante délaissée, vertigineuse traversée des miroirs, le chef-d'oeuvre lynchien est incrusté de références au cinéma classique. Le scintillement des mythes et des citations n’empêche cependant pas une somptueuse création romanesque. Son récit, déstructuré en apparence, est coupé par une mystérieuse faille médiane qui a influencé beaucoup de cinéastes depuis. Une déflagration sublime.
Rendez-vous sur les hauteurs de L.A. et dans les profondeurs de l’inconscient pour un grand film schizo et parano, grisant et vénéneux, qui fait un mal monstre et un bien fou. Qu’on le regarde pour la centième fois ou pour la toute première, l’expérience est toujours troublante. (D'après Louis Guichard • Télérama)