LA TORTUE ROUGE
Du 29/06/2016 au 29/10/2016
Une séance par semaine : le samedi après-midi
MAGNIFIQUE FILM D’ANIMATION POUR ADULTES, ÉGALEMENT VISIBLE PAR LES PLUS JEUNES, À PARTIR DE 8 ANS
La tortue rouge est une nouvelle confirmation que le cinéma d’animation peut vraiment être d’une puissance visuelle et émotionnelle incroyable quand la forme – et la liberté que permet l’animation – et le propos se rejoignent et créent une œuvre unique, un univers jusque-là inconnu et des images d’une beauté fascinante. Son réalisateur néerlandais – dont c’est le premier long-métrage après deux courts-métrages, remarqués et primés, notamment le très beau Le moine et le poisson – a su s’entourer : il a coécrit le scénario avec Pascale Ferran, les mouvements du personnage humain sont calqués sur ceux de l’acteur James Thierrée, et le film est coproduit (c’est une première) par le mythique studio japonais Ghibli. Une association de talents qui pouvait paraître improbable mais dont les efforts conjugués créent un film atypique et envoûtant.
Un homme échoue sur une île déserte... Comme tout bon Robinson, il s’attache d’abord à survivre, puis à trouver un moyen de quitter l’île. L’homme construit donc un radeau, puis deux, puis trois, de plus en plus gros, de plus en plus costauds. Mais à chacune de ses tentatives, son radeau est stoppé et détruit en pleine mer par une bête inconnue et invisible qui oblige notre homme à rentrer sur l’île et à y rester. Jusqu’au jour où cette bête, une tortue de mer d’un rouge vif, va se montrer à l’homme et le suivre jusqu’à l’île. Ainsi commence l’histoire de La tortue rouge, qui est aussi l’histoire de la vie d’un homme, contée avec une poésie et un talent éblouissants.
« Quand je vois le film dans sa forme achevée, je suis plus que satisfait. Les films de Michael reposent sur un style très personnel, une stylisation qui n’est pas purement graphique, mais induit une sensation de l’existence. Michael, en tant que réalisateur, a réussi à dépeindre une vérité essentielle de la vie. De manière épurée, profonde, et de façon tellement intense... C’est là un exploit qui a quelque chose de prodigieux. » Isao Takahata
« Je n’ai découvert La tortue rouge - terminé et sonorisé - que des années après avoir travaillé sur le scénario avec Michael. Et j’ai été éblouie à la fois par la beauté visuelle du film, l’extraordinaire qualité de son animation, et aussi tout le travail sur la bande-son qui est évidemment capital pour ce film. Je trouve ce qu‘ils ont fait merveilleux. » Pascale Ferran