VENDREDI 24 NOVEMBRE À 20H30
La séance sera suivie d'une rencontre avec le réalisateur Dominique Marchais.
(achetez vos places dès le 11/11)
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Info de dernière minute : à partir de 20h, la projection sera précédée d'une séance de dédicaces par Benoît Bonnemaison-Fitte de la magnifique affiche qu'il a réalisé pour le film (l'affiche vous sera offerte pour l'occasion, attention : stock limité).
Né en 1974 à Toulouse, Benoît Bonnemaison-Fitte est diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle, et vit à Aurignac. Dessinateur indépendant depuis 2000, il se définit comme un « dessinateur fabricant artisanal d’images fixes et animées, projeteur projectionniste ainsi que glaneur d’images ». Jouant sur les contrastes, les contraires et les lumières, il crée un univers étrangement familier mais singulier.
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LA RIVIÈRE
Du 24/11/2023 au 24/11/2023
« J’ai commencé à filmer les rivières avec La ligne de partage des eaux et, depuis, je ne cesse de les filmer. Comme objet paysager d’abord, puis comme objet politique, et je me suis intéressé à ce qui se passe dedans, dans l’eau : les poissons, les insectes, leur circulation, leur habitat. Les rivières me fascinent, leur cheminement un peu secret, leurs connexions avec les nappes, les mystères qui entourent leurs sources, les résurgences... » Dominique Marchais
Voici un documentaire rare, qui allie pertinence scientifique, enjeux écologiques, résistance politique et beauté cinématographique. Dominique Marchais plonge dans les gaves, ces cours d'eau qui serpentent entre Pyrénées et Atlantique : il en fait les témoins silencieux des ravages de l'activité humaine mais aussi du combat de celles et ceux qui les aiment, les protègent et les défendent. Il arpente les rives à la rencontre de pêcheurs éclairés, de chercheurs engagés, d'éleveurs pionniers. Entre souvenirs et inquiétude pour l'avenir, ils évoquent les saumons et les truites, les bassins versants et les glaciers, les vaches et le maïs, le droit européen et la biodiversité. En mettant côte à côte à l'écran ces protagonistes qui oeuvrent dans le même sens sans se connaître, Dominique Marchais montre l'étendue de la lutte : « puisse le film donner à voir leur compagnonnage secret, les aider à prendre conscience de la communauté à laquelle ils appartiennent, et donner envie à d’autres de la rejoindre, afin que cette minorité soit fière d’avoir raison parmi les fous et parle d’une voix de plus en plus consciente d’elle-même, ferme et puissante ».