KATIE SAYS GOODBYE

« Ce film est né à la faveur d’une image qui a surgi dans mon esprit, il y a une quinzaine d’années. J’ai eu la vision d’une fille qui marchait seule sur la route. Son uniforme me renseignait sur son métier de serveuse et son badge sur son prénom : Katie. Plus tard dans la nuit, le titre du film m’est venu. J’ai laissé Katie me raconter son histoire, sans interférer. » Wayne Roberts

Katie a 17 ans. Elle vit avec sa mère dans un mobile home qui n'a jamais bougé d'une petite ville balayée par le vent et la poussière, perdue en Arizona. En attendant de réaliser son rêve – s'évader pour une nouvelle vie à San Francisco –, Katie est serveuse dans un dinner afin de payer le loyer et mettre un peu d'argent de côté. Comme elle doit aussi subvenir aux besoins de sa mère qui ne travaille pas et fait preuve d'un égoïsme implacable, cet argent n'est pas suffisant. Katie vend donc son corps à quelques voisins et routiers de passage pour joindre les deux bouts. Un quotidien difficile mais dont Katie ne se plaint jamais. Jusqu'au jour où elle tombe amoureuse de Bruno, un mécanicien impassible, quasi mutique mais grand, beau et fort : l'espoir de quitter cette vi(ll)e devient encore plus palpable. Sa bienveillance et son empathie désarmantes vont pourtant être mises à rude épreuve par ceux qu'elle pense – naïvement sans doute – être comme elle : dépourvus de méchanceté.

Porté par une actrice incroyablement lumineuse – suivie par une caméra toujours proche de son magnifique visage –, ce premier long métrage très réussi est le premier volet d'un triptyque : Johnny Depp sera le personnage principal de la seconde partie, actuellement en tournage, intitulée Richard says goodbye puis les deux acteurs principaux seront réunis dans le troisième et dernier film, Billie says goodbye. À suivre, donc !