GOOD BOY

Quand Sigrid rencontre Christian, héritier d’une des plus grosses fortunes de Norvège, le courant passe naturellement... Quand Christian lui présente son animal de compagnie, Sigrid a de quoi être décontenancée : Franck est un homme déguisé en chien, qui gambade, muet et à quatre pattes, dans la spacieuse demeure ; qu’il faut en outre traiter avec bonté, comme un chien ! Essayant de faire preuve d’ouverture d’esprit, Sigrid accepte un second rendez-vous.

Un petit budget implique de grandes idées : Viljar Bøe déploie un high concept aussi timbré que jouissif dans sa capacité à balader ses spectateur·ices. Good boy débute comme une comédie romantique tout ce qu’il y a de plus banale, avant d’embrayer dans le registre plus malaisant de la comédie noire. Après un redoutable jeu de pistes, le métrage finit par s’installer dans un genre plus sombre… Une sorte de relecture de Cinquante nuances de Grey à la sauce série B bien épicée : un régal !